Histoire
Rus’ de Kyiv
L’année 882 est considérée comme la date de la formation de la Rus’ de Kyiv, quand le prince Oleg de Novgorod pendant le voyage par Dnepr s'est arrêté à Kyiv et, ayant estimé sa position stratégique – entre les pays scandinaves et Constantinople, – a usurpé le pouvoir à la ville. Oleg a réussi à unir assez vite les tribus slaves dispersées et dépareillées dans l'État commun féodal – Rus’ de Kyiv. Kyiv est devenu la capitale de l’États néoformé, ainsi que le centre signifiant politique et intellectuel des Slaves orientaux.
La Rus’ de Kyiv a atteint le plus grand épanouissement au Х siècle – pendant le gouvernement du prince Vladimir le Grand. À cette époque son territoire s'étendait de la mer Baltique à Volga, et le bien-être économique était assuré aux frais du commerce – l'État russe ancien s'installait sur la voie célèbre commerciale «du Varègue aux Grecs». Une telle position permettait à Rus’ de Kyiv de soutenir les échanges solide politique et économiques avec les pays de l'Europe Occidentale. Pour affermir l'unité de l'État et augmenter son influence à l'arène internationale, en 988 Vladimir le Grand adopte le christianisme et le fait la religion principale de la Russie.
La Rus’ de Kyiv éprouve le pic de sa puissance féodale pendant le règne du prince Iaroslav le Sage. Cependant après sa mort le procès du parcellement féodal commence graduellement dans État, et vers le milieu de XII siècle la Russie se désagrège pratiquement sur quelques principautés indépendantes. Les ennemis du dehors de l'État russe ancien n'ont pas manqué l’occasion de se servir de la situation complexe – en 1240 après une bataille longue et sanglante les Mongolo-Tatars sous le commandement de Batu - du petit-fils de Gengis Khan réussissent à prendre Kyiv. C’est ici qu’on met le point dans l'histoire de l'État la Rus’ de Kyiv.
Les mongolo-Tatars régnaient sur les terres ukrainiennes presque cent ans : leur influence se répandait, en particulier, aux terres du sud. Par la suite de la horde D'or s'affaiblissant le khanat de Crimée s'est détaché, et il occupait le territoire de la Crimée moderne jusqu'à la fin de XVIII siècle.
La Principauté de Galicie-Volhynie
Après la désagrégation de la Rus’ de Kyiv, la Principauté de Galicie-Volhynie restait la plus puissante. Elle a été créé en 1199 à la suite du groupement des principautés de Galicie et de Volhynie par le prince Roman Mstislavitch. C'était une des plus grandes principautés de la période du morcellement féodal de la Russie : elle se composée des terres occidental, la partie des terres centrales et du nord de l'Ukraine moderne.
Grâce à la position géographique la principauté de Galicie-Volhynie – à la différence des autres principautés russes anciennes – réussit à éviter les conséquences catastrophiques de l'irruption des Mongolo-Tatars. À la longueur du siècle elle prospérait, jouissait de l'indépendance et avait l'influence considérable en Europe Orientale et Centrale.
Cependant au milieu du XIV siècle les terres de Galicie-Volhynie ont été prises et divisées par la Pologne et une Grande principauté Lithuanien. D’après l'accord conclu entre le roi polonais Kazimir et les princes lithuaniens, les terres de Galicie ont passé sous le pouvoir de la Pologne, et Volhynie sous le pouvoir de la Lituanie. Après cela la principauté de Galicie-Volhynie a cessé définitivement d’exister.
Les cosaques
Dans la deuxième moitié du XV siècle les territoires du sud dans les pays d'aval de Dnipro – étant juste entre les terres de Pologne-Lituanie et la Crimée tatare – n'étaient presque pas peuplés. Cependant avec le temps la steppe fertile a commencé à attirer de nombreux fugitifs qui n’ont pas pu subir la pauvreté et les oppressions de la République des Deux Nations (Ritch Pospolita), ainsi que ceux qui se cachaient de la poursuite criminelle ou religieuse. Par la suite ces gens ont formé un nouvel état et se sont appelés les cosaques (à la traduction de turc "le cosaque" – la personne libre et indépendante, l'aventurier). Sauf les Ukrainiens, qui faisaient la majorité écrasante, les groupes de cosaque étaient faits aussi par les Tatars, les Russe, les Polonais, les Hongrois et les Allemands.
Le premier stationnement des cosaques – la Sitch des Zaporogues – était fondé pour derrière les rapides de Dnipro, sur l'île de Khortitsa. C’est ici qu’ils choisissaient les chefs militaires – les hetmans. Dès le début les détachements de cosaque protégeaient les frontières du sud, en parant les attaques des Tatars. Cependant avec le temps les cosaques se sont tant habitués à la maîtrise militaire qu’ils se produisaient non seulement les militants contre la menace musulmane, mais aussi les défenseurs du joug renforcé national des magnats polonais.
En 1648 sous le commandement de l'hetman Bohdan Khmelnytsky les cosaques ont soulevé l'insurrection contre la Pologne. D'abord le succès les accompagnait – les cosaques cassaient plusieurs fois l'armée polonaise, en libérant les territoires ukrainiens. Cependant dans trois ans les cosaques ont essuyé la défaite destructrice, et après cela Bohdan Khmelnytsky était obligé de demander l'aide du roi russe. En 1654 il a contracté avec la Russie l'alliance militaire, selon laquelle la Russie devait soutenir les cosaques dans la lutte avec les Polonais. Mais au lieu de cela les troupes russes ont entrepris la guerre avec la Pologne pour les terres ukrainiennes. Le bilan c’était la signature de l'armistice par deux pays, sous les conditions de qui la Russie a reçu le contrôle sur Kyiv et les terres à l'est de Dnipro, la Pologne s'est réservée les territoires occidentaux.
Dans un demi-siècle l'hetman Ivan Mazepa, qui ne laissait pas les tentatives d'unir les terres ukrainiennes et obtenir pour eux de la souveraineté, a décidé de se servir d'une Grande guerre du nord, il s'est uni avec le roi suédois Charles XII pour la lutte avec la Russie. Cependant le sort n'a pas voulu que les plans de Mazepa soient réalisés : l'armée suédoise-de cosaque a essuyé la défaite.
Au nombre de la Russie
Les terres ukrainiennes étaient importantes pour la Russie en particulier à cause de la sortie vers la mer Noire. Cependant le territoire près de la mer d’Azov et la Crimée restaient encore sous le contrôle du khanat de Crimée – l'allié de l'empire Osman. À la suite d'une série de guerres russe-turque la Russie a réussit à s'emparer des territoires du sud, et après elle a commencé à les peupler de Slaves orientaux. Avant tout, l'impératrice Catherine II ordonnait de liquider la Sitch des Zaporogues et a fait son favori Grigori Potemkine d'étudier l'instruction les terres du sud à propos de la construction des nouvelles villes. Notamment de sa présentation il y avait moderne Dnepropetrovsk, Mykolaïv, Odessa et Sébastopol.
À la fin du XVIII siècle la Russie a fixé le contrôle sur les terres ukrainiennes – à la suite du partage de la République des Deux Nations, les territoires au bord droit de Dnipro ont été ajouté à elle. Les terres de Galicie avec le centre à Lviv ont passé à la possession de l'empire Autrichien.
La guerre civile. UNR et ZUNR (La République populaire ukrainienne et La République populaire d'Ukraine occidentale)
La première guerre mondiale et la révolution en Russie, au résultat de laquelle on a renversé la monarchie, ont devenu pour l'Ukraine la bonne chance de retrouver la souveraineté si désirée. Et déjà au début de 1918 la République populaire Ukrainienne qui existait comme l'autonomie au nombre de l'État russe, a annoncé son indépendance. Cependant les bolcheviks russes n'allaient pas reculer : et la lutte armée s'est déployée en Ukraine pour l'établissement du pouvoir soviétique.
À la longueur de quelques années suivantes les terres ukrainiennes continuaient à rester l'arène des collisions acharnées des autres formations bolchevistes, ukrainiennes, de garde-blanc, polonaises et militaires. Le gouvernement UNR ne réussit pas à défendre la structure de l'État ukrainienne, et à la fin de 1920 sur la plus grande partie du territoire du pays on établissait à le pouvoir soviétique – l'Ukraine est devenue la République Soviétique.
En même temps les terres d'Ukraine occidentale luttaient pour l'indépendance. L’Empire austro-hongrois, dans la composition de qui ils entraient, s'est désagrégé à la suite de la Première guerre mondiale, et en novembre 1918 à Lviv on a proclamé sur la création de la République populaire d'Ukraine occidentale (ZUNR). Cependant une jeune république n’existait que huit mois. Après cela les terres d'Ukraine occidentale étaient divisées entre eux-mêmes par la Pologne, la Roumanie et la Tchécoslovakie.
Au nombre de l’URSS
En 1922 RSS Ukrainienne a fait partie de l'Union des Républiques Soviétiques Socialistes et elle est devenue sa deuxième république selon l'importance. Notamment sur les terres fertiles ukrainiennes on élevait le quart de toute la production agricole de l'URSS. D'abord l'Union suivait la politique loyale en tenant compte des intérêts nationaux de l'Ukraine : dans la république grandissait la quantité d'écoles ukrainiennes et les écoles supérieures. Cependant à mesure que dans la société ukrainienne se manifestaient les tendances nationales, le gouvernement soviétique a commencé à craindre le séparatisme ukrainien et a changé brusquement sa direction.
Finalement les années 1930 sont devenus pour l'Ukraine réellement tragiques. Dans la république, qui était le grenier de l'URSS et l'Europe, par la direction soviétique - Staline – à l'aide d'une soi-disante collectivisation (les groupements des exploitations paysannes privées à collectif) – il y avait une crise agricole, qui a eu les conséquences terribles. En 1932-33 de sept à dix millions habitants de RSSU, qui vivaient dans les villages, ont péri de la famine.
En même temps dans le cadre de la lutte avec le nationalisme on passait les répressions massives politiques qui ont atteint le pic en 1937-38 quand plus d'une et demi million personne ont été arrêtées, un tiers de qui étaient condamnés à la fusillade. En outre la répression physique sur les représentants des intellectuels nationaux avait lieu.
L'Ukraine pendant la Deuxième Guerre mondiale
Cependant la période suivante dans l'histoire de l'Ukraine était encore plus tragique –la Deuxième Guerre mondiale a commencé. En 1939 l'armée Rouge est entrée sur le territoire de l'Ukraine Occidentale, qui la veille était adjointe par la force à RSSU, et à 1941 les troupes allemandes et leurs alliés ont commencé l'occupation des territoires ukrainiens. À la longueur de deux ans les envahisseurs fascistes ont occupé toutes les villes ukrainiennes, la plupart d'eux étaient entièrement détruits.
Pendant que des millions d'Ukrainiens luttaient contre les occupants au nombre de l'armée soviétique, les organisations nationalistes ne laissant pas l’espoir sur la réception de l'indépendance d'État, ils coopéraient avec les organismes allemands militaires. Cependant bientôt les pouvoirs d'occupation ont fait savoir qu’ils ne saluent pas l'idée de l'indépendance de l'Ukraine.
Pendant la Deuxième Guerre mondiale le mouvement de partisans a aussi reçu la large expansion. Et en outre, les détachements de partisans étaient formées non seulement à l'initiative des militants soviétiques, mais aussi par les forces des organisations nationalistes (le plus connu et le plus contradictoire pour aujourd'hui c’est une armée Ukrainienne d'insurrection – UPA, qui a choisi la voie de la résistance au régime totalitaire de l'URSS). Mais avec la fin de la guerre et la victoire de l'Union Soviétique les nationalistes ukrainiens à une fois suivante ont perdu l'espoir de l'indépendance d'État.
Pendant la guerre plus de cinq millions des Ukrainiens ont péri, deux millions étaient volés sur les travaux forcés à l'Allemagne. Encore quelques millions – déjà après l'achèvement des hostilités – étaient déportés par Staline à la Sibérie à cause du soupçon de la trahison et le collaborationnisme, y compris le quart du million de Tatars de Crimée.
Le développement d'après-guerre et l'indépendance
En 1944 RSS Ukrainienne, comme les autres républiques fédérées, a retrouvé le droit de définir le cours extérieur et bâtir les relations internationales indépendamment. Et dans un an– après la création de l'Organisation des nations Unies – est devenue le membre de l'Assemblée Générale.
Malgré les destructions considérables, l'Ukraine dans le plus court délai réussit à réanimer l'économie : pratiquement en cinq ans on a restauré de grandes usines métallurgiques, les mines de houille, on a construi les entreprises du complexe militario-industriel et les nouvelles stations électriques. RSSU est devenue l'amiral de l'industrie soviétique.
À la fin des années 80 – en vue de la situation instable en URSS –la montée du mouvement national commence de nouveau en Ukraine. Et en août 1991 – après que l'Union s'est trouvée à la frontière de la désagrégation – le Soviet Suprême a proclamé l'indépendance de l'Ukraine, et qu'en décembre de la même année le référendum public a confirmé (près de 90 % de la population ukrainienne ont voté pour l'indépendance). Léonid Kravtchouk - l'ancien chef du Soviet Suprême de l'Ukraine – a été élu le président de l'État souverain néoformé.
Cependant la formationde l'Ukraine comme de l'État indépendant était difficile. Les réformes incohérentes du nouveau gouvernement n’ont que aggravé la crise économique héritée dès les temps soviétiques, et ont amené au collapsus politique. Finalement en 1994 il y avait un remplacement du pouvoir, et Léonid Koutchma, qui présidait le pays à la longueur de dix ans suivants est devenu le président. Il a réussi à lever l'économie, cependant le deuxième délai présidentiel Kouchma a fini par une série des scandales de corruption.
Les élections suivantes du chef de l'État en 2004 étaient sans précédent et étaient accompagnés par les actions massives nationales contre la falsification des résultats. À la suite de la révolution Orange – comme on a appelé la campagne de protestation – l'ex-premier-ministre de l'Ukraine Victor Iouchtchenko est devenu le président de l'Ukraine. Il a eu la réputation du réformateur et se tenait le cours proeuropéen du développement du pays. Mais il n'a pas justifié les attentes du peuple ukrainien, et en 2010 son adversaire Victor Ianoukovytch est venu au pouvoir.