Çufut Qale
"La ville-forteresse de caverne" Çufut Qale c'est un des monuments les plus vifs et bien gardés du Moyen âge dans la presqu’île. Elle est disposée non loin de Bakhtchyssaraï (3 km environ), sur le plateau de montagnes avec les ruptures verticales à la hauteur de plus de demi-kilomètre au-dessus du niveau de la mer. On peut dire que ce fort inabordable de trois parties était crée par la nature elle-même, et l’homme l’a seulement affermi, ayant augmenté sa puissance défensive.
Au nom de la justice il faut noter que la définition «la ville de caverne» par rapport au Çufut Qale n’est pas tout à fait exacte. Les gens vivaient dans les constructions habituelles terrestres, et les locaux sous la terre – les grottes et les cavernes – étaient utilisés comme les sous-sols. Avec le temps les maisons sont tombées en ruines, et sur le territoire de la ville médiévale seulement les cavernes sont restées, à cause de quoi le Çufut Qale a été surnommé la ville de caverne.
Les historiens ne peuvent pas s’entendre à propos de la date de l'apparition de la ville. Les uns trouvent qu'il est apparu au VI siècle comme l'établissement affermi à la frontière des possessions byzantines et portait le nom de Foulla. Les autres croient que le Çufut Qale est apparu au XI siècle. Dans les documents historiques pour la première fois la ville est mentionnée à la fin de XIII siècle comme l'établissement pris et pillé par l'armée de la horde D'or. Pendant le siècle suivant le Çufut Qale était peuplé par les caraïtes.
Au XV siècle les Tatars ont rebaptisé la ville à Kyrk-Or que signifiait "Quarante renforcements», et ils l’ont faite sa capitale du khanat de Crimée. Il y avait ici des résidences de ses premiers régents et l’Administration des monnaies, et la citadelle était utilisée comme la casemate de caverne, où on contenait les prisonniers de guerre haut placés. Bientôt c’était Bakhtchyssaraï qui est devenu la capitale du khanat, et le khan avec sa suite a démenagé là-bas. Il était suivi par toute la population musulmane, et seulement les caraïtes sont restés dans la ville de forteresse. Il leur était interdit de s'établir à Bakhtchyssaraï. Depuis ce temps-là on a commencé à appeler la ville Çufut Qale que signifie «la forteresse Juive» (le caraïsme, comme on le sait, – la branche du judaïsme).
Au XVIII siècle les troupes russes ont détruit la forteresse, et la ville a perdu la signification. Les caraïtes ont vécu ici encore un siècle, et après que les restrictions sur leur résidence se sont términés ils ont quitté définitivement Çufut Qale.
Néanmoins, certains constructions de la ville médiévale ont survécu et ils provoquent aujourd'hui le vif intérêt des nombreux visiteurs de la présqu’île. Par exemple, la propriété du savant connu karaïte, le collectionneur des anciens manuscrits Avraam Firkovitch s'est gardée assez bien. Aujourd'hui l'exposition présentant la culture des caraïtes s'installe là-bas.
En outre, il reste 200 locaux environ coupés dans les cavernes dont les habitants du lieu utilisaient pour les buts économiques et défensifs. Dans les certaines grottes il y avait des églises et aujourd'hui on peut y voir les restes des anciennes fresques. Les restes de la mosquée médiévale se sont gardés aussi, le mausolée de la fille du khan de la horde D'or, daté le XV siècle, et deux kenaces – les temples des caraïtes de XIV siècle. Mais l’objet le plus ancien Çufut Qale – le mur défensif croisant le plateau et le divisant il en deux parties : la Vieille ville et la Nouvelle, et en plus les restes de quelques tours. Récemment les archéologues ont découvert sur le territoire Çufut Qale le puits bien gardé.
Comment y parvenir. Il faut venir de Bakhtchyssaraï par le bus №2 jusqu'à l'arrêt de "Staroselie" («une Vieille Ville»). De là le chemin conduit aux portes du sud de Çufut Qale. Le service d'excursion est possible s'il y a le groupe de 20 personnes au moins .